17 octobre 2016Commission thématiqueConseil métropolitainFinances et Administration générale

Budget Principal de la Métropole et Etats Spéciaux des Territoires

Par 17 octobre 2016 décembre 24th, 2018 Aucun commentaire

Conseil métropolitain du 17 octobre 2016

Intervention de Jacky GERARD

FAG 016/ BP Metropole : adoption de la DM n °2 et des Etats Spéciaux des Territoires

 

Monsieur le Président, Monsieur le rapporteur, chers collègues, beaucoup de choses ont été dites, je vais essayer d’être succinct.

Je voudrais moi aussi saluer le travail très complet qui a été fait par les services mais également par le rapporteur et la Commission.

Tout d’abord, un point d’observation concernant les recettes budgétaires. Il est prévu concernant le FPIC, 19 millions, même somme qu’en 2016. Or, il y a beaucoup d’incertitudes là-dessus dans la mesure où certaines intercommunalités ont été créées récemment et risquent de venir puiser dans ce fonds qui risque de diminuer voire de passer en négatif, ce qui peut faire une incertitude de plusieurs millions voire dizaines de millions. C’est le premier point qu’il faudra peut-être affiner d’ici le budget.

Concernant le fonctionnement toujours, et notamment les charges, vous avez, Monsieur le Président, émis une lettre de cadrage qui montre votre bon sens et votre rigueur, mais il me semble qu’elle sera difficile à tenir car c’est un peu le grand écart pour l’ensemble des services et des délégations, notamment en matière de personnel. J’insiste lourdement – je le faisais lorsque la CPA existait – sur la maîtrise et la limitation des recrutements qui pèsent d’une manière irréversible. S’il y a un effort à faire, il est là.

En ce qui concerne l’investissement maintenant, le budget est contraint, notamment à cause du poids de la dette. Or, cette dette continue à évoluer : +10% en net,  en 2016. Toujours le même montant de +10% en 2017. Cela obère complètement notre capacité d’autofinancement et aboutit à la réduction des investissements. On le voit à la page 28 où les investissements, qu’ils soient du budget principal ou du budget consolidé, diminuent sensiblement. A l’évidence, comme cela a été dit, on n’a pas les moyens de  mener une véritable politique avec des opérations nouvelles à caractère métropolitain et  c’est le vrai problème par rapport à ce budget métropolitain.

Je terminerai sur l’aide de l’Etat qui a été évoquée. Réclamer le versement d’1,5 milliard de la part de l’Etat pour solder notre dette me parait difficile, voire illusoire dans la conjoncture financière actuelle du pays.

Je pense qu’une solution plus raisonnable consisterait à demander une aide supplémentaire aux 75 millions qui nous sont accordés aujourd’hui, qui doublerait cette somme et permettrait d’alléger la Métropole de sa charge de la dette. Cela parait plus réaliste pour nous. Voilà la position de mes collègues ici.